Le caractère fonctionnel de l'art sans aucune action modificatrice sur la situation. C'est une tendance évidente: le système clos et son immense fécondité.
La stylistique appliquée n'est pas l'observation du réel.
La main ankylosée par l'immuable contrainte.
La main traumatique.
Après plusieurs expériences dans le domaine de la musique improvisée et minimaliste, Joséphine Muller s'embarque maintenant dans un projet de construction sonore à partir de l'univers électroacoustique, toujours en improvisation.
L'idée est de réunir dans une pièce les sons concrets manipulés et une incarnation possible du "swing" jazziste. Pour cela, elle compte avec la collaboration de son compagnon sonore depuis plusieurs années Ian Linter, qui se dédie à la simple improvisation sur des objets ordinaires et guitare.
Joséphine Muller
Ian Linter